quinta-feira, 4 de outubro de 2012

Tisanes et phytothérapie... un mariage de raison!

PARIS (Sipa) — La médecine par les plantes est née en Inde près de 5.000 ans avant Jésus-Christ. Plus tard, des papyrus égyptiens datant de 1500 avant JC ont été retrouvés, sur lesquels sont consignés des médicaments à base de genièvre, grenadier, graines de lin, séné, fenouil, érable, ricin, et pavot considéré comme un remède "contre les cris anormalement prolongés". En Chine, dès le Ier siècle, 250 plantes médicinales étaient cataloguées suivant leurs lieux de production, leur mode de préparation et leur action sur un organe précis.

On connaît également les écrits d'Hippocrate, avec des prescriptions à base de plantes, du savant grec Dioscorides qui rédigea un ouvrage décrivant 500 plantes médicinales, et de Claude Galien qui contribua à Rome au progrès de la science médico-pharmaceutique en proposant différents modes de classification des plantes.

C'est au cours du haut Moyen-âge que l'art de la distillation permit aux Arabes de se spécialiser dans la fabrication de sucs végétaux et d'huiles par pression, précise le Syndicat du thé et des plantes à infusion (STEPI).

Créée par Charlemagne, l'université de Salerne (Italie) fit autorité en matière de pharmacologie où son jardin botanique fut célèbre. Vers l'an 800, l'Empereur aurait fait dresser la liste des "simples" que ses sujets devaient planter pour leur santé dans leur jardin.

Ce serait là l'origine des "jardins de simples" qu'abritaient les monastères, ancêtres de nos jardins botaniques dont le plus célèbre fut le Jardin du Roy, créé en 1635, sous Louis XIV par son médecin Fagon, puis illustré par le grand botaniste Buffon (actuel "Jardin des Plantes").

Récoltées dans le passé par les consommateurs, les plantes à infusion font maintenant l'objet de culture. Celle-ci s'est développée dans les régions dont la nature du sol et les conditions atmosphériques sont les mieux adaptées. Ainsi, la camomille provient essentiellement du Maine-et-Loire, le thym de Provence, la verveine du Maroc, l'hibiscus d'Afrique.

Actuellement, les progrès de la technologie permettent de présenter les plantes à infusion sous forme de sachets ou de poudre à dissoudre dans l'eau, qui nécessitent un matériel coûteux très élaboré. Tout commence par le séchage, étape importante puisqu'il concentre l'arôme. Il doit avoir lieu à l'abri de la lumière, et non au soleil, ce qui neutraliserait ses principes actifs et s'effectue sur des grilles ou des plateaux. La durée du séchage dépend de la quantité d'eau à évacuer, selon la variété. Les feuilles peuvent ensuite être employées intactes ou émiettées. 

Elles sont mises sous emballages, en sachets de papier ou de gaze, sans aucun conservateur.
Il existe des goûteurs d'infusions, comme pour les vins ou les fromages. Les caractéristiques physiques et biochimiques des plantes font l'objet d'analyses poussées, indispensables pour offrir le maximum de garanties sur la qualité des produits.

Chaque plante ou partie de plante possède ses propres propriétés mais, traditionnellement, les plantes sont regroupées selon leurs vertus:

DETENTE ET SOMMEIL: oranger, tilleul, mélisse, verveine, camomille
PROBLEMES DE BALLONNEMENT OU DIGESTION LENTE: feuilles de verveine (élimination rénale d'eau, facilitation de la digestion) ainsi que menthe, mélisse, réglisse ou anis vert (digestion).
VITALITE: cynorrhodon (fruit de l'églantier) par sa bonne teneur en vitamine C; thé et guarana (riches en théine).
CALCULS RENAUX: queues de cerise, qui facilitent les fonctions d'élimination de l'organisme (toxines dans le sang) et l'élimination rénale de l'eau, myrtille, verveine, guarana et thé (drainage).
CIRCULATION SANGUINE: oranger, hibiscus, queue de cerise et vigne rouge (feuille et fruit). Riche en polyphénols, cette dernière contribue à diminuer la fragilité des capillaires et augmente leur résistance. Egalement utilisée contre les jambes lourdes.
Sur le net: http://www.theetinfusions.fr

Data: 14.09.2012
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